lundi 8 décembre 2014

Petite virée en Italie


Aujourd'hui je vais vous emmener à Bussana Vecchia, petit village en Italie où les artistes ont décidé d'investir les lieux et de vivre de leur Art et de la nature.




Bussana Vecchia est un village situé à quelques kilomètres de la frontière entre la France et l'Italie, dans la région de Ligurie, au Nord-Ouest de l'Italie.
Au début des années 1960, un groupe d'artistes, la Communauté des Artistes Internationaux (aujourd'hui c'est devenu le Village International des Artistes) décida de s'installer à Bussana Vecchia afin de vivre simplement et travailler artistiquement au sein du village, selon les idées idéalistes de l'organisation.



Le village est dépourvu d'électricité et d'installations sanitaires mais la nouvelle communauté s'agrandit et s'élève à 20 - 30 personnes vers 1968, pour la plupart d'entre elles, des artistes hippies venus de toute l'Europe (Italiens, Autrichiens, Anglais, Français, Danois, Allemands et Suédois).


Les tensions entre les anciens habitants et la police s'intensifièrent jusqu'en juillet 1968 où une éviction fut ordonnée. Quand les forces de police arrivèrent sur les lieux, ils furent face aux villageois, placés derrière les barricades, refusant de quitter le village. La police décida d'éviter l'affrontement.




Le village International des Artistes est né et malgré des confrontations périodiques avec les autorités (la dernière ayant eu lieu en 1997 quand tous les bâtiments furent déclarés propriété du gouvernement italien), la communauté y vit encore, vendant leurs œuvres aux touristes et organisant des événements artistiques.
En 1980-1981, la radio pirate française Radio K fut diffusée depuis Bussana Nuova.

Alors si vous passez dans le coin, surtout n'hésitez pas à faire un petit détour. Une merveille de l'Italie !

Le site officiel du village international des artistes :  http://bussanavecchia.free.fr/.


C.

lundi 1 décembre 2014

Recherche lieux d'exposition, galerie d'arts etc ...

Aujourd'hui nous lançons un appel pour une artiste peintre d'Annecy qui recherche des lieux pour exposer ses œuvres dans l'Est et le Sud de la France, pourquoi pas à Paris aussi ou même en Suisse! Si vous avez des contacts ou si vous êtes un de ces lieux en quête d'artistes, contactez le Giornalino par mail !

(prochainement biographie de cette artiste)

C.

dimanche 23 novembre 2014

Savoir, mais pourquoi ?

Je souhaite connaitre votre opinion !


Pensez-vous que l'Education nationale doit être reformée ?

Quels changements sont pour vous prioritaires ?

Pensez-vous que la prise en compte et le développement du corps soit vital ?

Pensez-vous que nous pouvons changer les choses ?

Merci pour votre participation, les réponses seront ensuite rassemblées et publiées…

A vos claviers !!!!


L.Lesage

Peut-on envisager le futur quand le passé est trop présent?

Peut-on envisager le futur quand le passé est trop présent ? Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ? La notion de temps y est essentiellement présente mais elle entraîne également une réflexion sur l'Histoire considérant qu'il ne s'agit pas seulement du passé et de l'avenir d'un individu mais aussi de ceux d'un peuple et surtout de mémoire.
Faut-il penser que l'instauration de l'un (l'avenir) suppose la négation de l'autre (le passé) ? Comment un avenir est-il possible si le passé insiste, obsède aussi bien une personne qu'un peuple ? N'y a-t-il d'à-venir que si rien n'a passé, n'est passé ?
Pour entrer dans le développement du sujet, je vais ressortir mes cours de Philo de Terminale L qui ont gardé une place bien précieuse sur mon étagère !

En ce qui concerne l'Histoire d'un peuple, il est vrai et incontestable que la mémoire de ce qu'il s'est passé doit nous empêcher de reproduire les mêmes erreurs. En même temps, cette phrase peut aussi être valable pour l'individu seul.

Règle 1 : Ne pas reproduire les erreurs du passé et pour cela les garder dans un coin de la tête malgré tout...

Saint Augustin disait qu'il n'y a que le présent du passé, le présent du présent et le présent de l'avenir. Il n'y a donc d'après lui ni passé, ni présent et ni avenir. Par conséquent, l'avenir, mon avenir est toujours celui d'un présent, d'un sujet qui pose ce présent uniquement car il a posé un passé. Bref, l'oubli du passé, pour un peuple ou un individu, serait la perte du sens de son présent et encore plus de son avenir. Mais il ne faut pas faire l'erreur de fixer l'essence du passé qui substituerait de façon immuable car cela détruirait le présent et interdirait l'avenir.

Règle 2 : Ne contaminez pas votre présent et votre avenir. Il faut pour cela réussir à se détacher du passé.

Pour Nietzsche, se souvenir n'est pas bien ou mal en soi. Trop de passé tue la vie, trop peu de passé aussi. Il faut apprendre à doser son passé par rapport à son présent pour espérer un avenir comme on le désire. Il faut accepter son passé sans qu'il nous écrase. Freud et Bergson pensent que notre passé est là que nous le voulions ou pas. Le présent est plein de passé qui ne passe pas, ce qui joue sur nos affects et nos visions du monde.

Règle 3 :Acceptez le passé, ne le niez pas et en l'acceptant, en acceptant le fait que ce passé vous a construit, laissez la place au présent et au futur.

Pour conclure à cette petite réflexion, je dirai qu'il est inutile de refouler notre passé car il est là et sera toujours là. Mais ce qui est passé doit rester passé. En d'autres termes, laissons le dans une petite place de notre mémoire, pour éviter de reproduire des erreurs, pour comprendre pourquoi on ressent les choses mais surtout, surtout ne le laissez pas contaminez le présent. Chaque temps doit être à sa place. Le passé a fait son temps, il n'a plus sa place dans le présent sinon le présent n'aura jamais de place et l'avenir ne sera que le passé envahissant. Laissez une chance à votre avenir en prenant soin du présent (qui deviendra de beaux souvenirs pour le passé) et en laissant le passé là où il est. On n'oublie pas par contre on ne vit pas au passé mais au présent.

C.

lundi 3 novembre 2014

Faites vos jeux ! (suite)

Il s'agit cette semaine, de revenir très rapidement sur la notion de l'argent dans notre société et surtout de faire une petite introduction aux thèmes que je souhaite aborder avec vous à partir de la semaine prochaine.

Il est de plus en plus navrant d'entendre nos décideurs répondre à des impasses de société par des enveloppes… et de se plaindre que les caisses sont vides ?
Comme si l'argent pouvait tout résoudre même la bêtise !
Maints problèmes de notre société pourraient être réglés avec le vrai souhait de nous rendre autonome et de ce fait Homme libre .
Mais à chaque solution proposée par les politiques, l'Homme est un peu plus esclave de règles gouvernées par l'argent.
L'Etat demande et ponctionne de plus en plus, nous sommes devenus les fourmis travaillant pour la reine ! Quand on pense qu’avec l'Euro, la vie a considérablement augmenté et que les salaires minimums sont restés identiques…c'est inacceptable… comment rendre un peuple heureux quand un gouvernement l'alourdit à chaque pas !
Vous rendez-vous compte que nous sacrifions nos plus belles années pour les caisses de l'Etat!!! Et que reste-il quand l'âge de la retraite arrive??? Pas grand chose et je suis au regret de l'écrire mais dans quelques années nous pourrons nous asseoir sur les pensions…les allocations créent et entretiennent les fraudes, les administrations d'Etat sont devenues des récolteurs de fric, la santé préfère cautionner et enrichir les firmes pharmaceutiques, l'Education est complètement dépassée et formate nos enfants à être des moutons, les industries polluantes payent pour détruire la planète et j'en passe…c'est un labyrinthe sans issue duquel nous devons sortir !
Les solutions existent, seulement, il faudrait y voir l'intérêt du monde et non l'intérêt égocentrique du pouvoir dans tout les sens du terme.
Je reviendrai sur les points suivant : l'Education, la santé, le chômage, les retraites…l'environnement, l’émigration…l'agriculture, l’énergie, l'activité économique…et vous proposerai de réfléchir ensemble sur les solutions possibles…
Nous avons tout articulé sur un rapport rentabilité, bénéfice au service des monopoles…
Notre raison d'être pour les pouvoirs est combien nous rapportons ?
Il est de notre devoir de changer ce fonctionnement, et pour commencer nous devrions, et j'en reviens au but, nous interroger sur ce qui au fond de nous a du sens.
Qu est ce qui fait qu’ à notre réveil nous sommes heureux de vivre, d'aller de l'avant et d'accompagner le monde dans son développement ?
Les pouvoirs nous gouvernent parceque nous les laissons nous gouverner, il ne s'agit pas de rébellion mais de libre arbitre, dans le respect des règles de l'union paisible.
Il nous faut revenir à l'essentiel, celui d'être un Homme rassemblé et attentif aux décisions qu’il prend chaque jour et à ses impacts sur le reste de l'environnement…nous sommes constamment en mouvement, alors prenez en main la direction de ce monde en agissant dans votre vie pour que l'argent ne soit plus votre centre d'intérêt principal…si vous lâchez l'importance de l'argent alors les manipulateurs de masse n'auront plus de sens…


L.Lesage

Quand le téléphone coupe la communication... ("La Mort de la Conversation" photographies de Babycakes Romero)


Quel paradoxe de dire que le téléphone portable (dont l'utilité principale est l'échange) coupe la communication ! C'est ce qu'a voulu nous montrer Babycakes Romero, street-photographe, slamer, journaliste et universitaire londonien, à travers une série de douze images en noir et blanc. Le titre de cette série est " The Death of Conversation", soit "La Mort de la Conversation".

Il a ainsi photographié des tranches de vie urbaine montrant des couples, des amis, des voyageurs, des collègues, plus absorbés par leurs téléphones que par leur entourage.



Selon l'artiste, le portable tue la conversation .



En ressort l'ultra-connexion, la sur-communication, l'hyper-médiatisation de nos vies et de notre rapport au monde. En effet, qui ne s'est pas retrouvé un jour dans ce genre de situation, obnubilé par son téléphone alors que des personnes sont à côté ou au contraire, se sentant bien seul à côté d'un ami qui regarde sans cesse son portable plutôt que de tenir une discussion réelle.
Le lien social se dissout. Le moment présent n'importe plus. Les personnes se retrouvent déconnectés les uns aux autres mais bien connectées à leur mobile.


Babycakes Romero a voulu montrer le caractère invasif de ces appareils dans nos vies, l'obsession pour notre smartphone. Cachés derrière l'écran, on fuit le monde réel, on abandonne la conversation et les contacts humains pourtant si importants.


Jacques Salomé (psychosociologue et écrivain)a dit un jour "Nous sommes pour la plupart d'entre nous, des infirmes de la communication." et bien, c'est hélas une triste vérité.
Alors la prochaine fois que vous êtes en compagnie d'autres personnes, prenez le temps de profiter de ce contact humain. Ne vous réfugiez plus derrière votre petit écran. D'une part, par politesse, car ce n'est pas agréable pour la personne en face de vous mais aussi pour communiquer et vivre le moment tel qu'il s'offre à vous. Les réseaux sociaux, les sms, les mails ne valent pas une bonne discussion, un sourire, des expressions.



site de Babycakes Romero : babycakesromero.com


C.

samedi 1 novembre 2014

Nino Ferrer - Le telephone

Agenda culturel

Pour lancer notre agenda culturel hebdomadaire, nous recherchons des salles, des bars, des locaux, des associations qui souhaiteraient se mettre en partenariat avec Le Giornalino.
Le principe est simple, il suffira de nous envoyer par mail chaque événement ( des jams, des concerts, des rencontres musicales, littéraires, des expositions etc... il faut que ça soit gratuit) et nous le publierons dans notre agenda culturel tous les lundis !

Amis lecteurs, faites tourner l'information !

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l'adresse trovesattic@gmail.com .

Bon lundi !

article de C.

dimanche 26 octobre 2014

Le Bock' Café à Annecy



A Annecy, dans une petite rue, à quelques pas du centre, se trouve un endroit convivial où l'on se sent bien. C'est le Bock' Café . Depuis mai 2011, Marie et Sophie nous accueillent le sourire aux lèvres et nous donnent envie de revenir le plus souvent possible : des bons petits plats le midi, des planches apéros le soir, des concerts gratuits les jeudis et samedis mais surtout une ambiance familiale, des fous rires, des tranches de vie.
C'est avec nostalgie que nous n'oublieront jamais les moments que l'on a vécu là-bas. Et oui, Le 31 octobre, le Bock' Café change de propriétaires.

Clôturons ces belles années comme il se doit ! Rendez-vous jeudi 30 octobre à partir de 18h au Bock' Café pour la dernière soirée. Une sono sera mise à disposition pour tous les musiciens, qui un jour, sont venus joué chez Marie et Sophie !


C'est un avec un petit pincement au cœur que je tiens à remercier personnellement Marie et Sophie pour leur joie de vivre, leur écoute, pour avoir fait vivre le Bock' Café pour qu'on s'y sente comme à la maison, pour les rencontres qu'on y a fait, les instants qu'elles nous ont permis de partager. Merci de nous avoir supporter aussi !!! A jeudi les filles !

C.

Paul McCarthy ou une oeuvre d'art doit-elle plaire ?

Paul McCarthy est un plasticien américain réalisant des sculptures et des performances. Il a décidé de jouer la carte de l'humour et de la sexualité en réalisant des œuvres gonflables en forme de plug (sextoy) jugeant ses productions artistiques suffisamment abstraites pour pouvoir être regardées autrement et ne pas choquer les personnes qui les regardent.

C'était le cas pour son "sapin vert", sculpture géante place Vendôme à Paris qui aurait pu faire sourire mais qui a révélé une forte violence (physique envers l'artiste et matérielle car l'objet a été dégradé la semaine dernière). McCarthy a décidé de dégonfler son oeuvre et de "passer à autre chose".


Suite à cet incident, plusieurs questions peuvent se poser. L'Art est-il soumis à des règles ou peut-il s'en passer ? Une oeuvre d'art peut-elle ne pas être belle ? La beauté est-elle dans le regard ou dans l'objet regardé ? Une oeuvre d'art peut-elle être immorale ? Comment peut-on juger une oeuvre d'art ? Ou plus globalement, l'Art doit-il plaire ?

Une norme est une formule prescriptive qui indique la voie à suivre pour aboutir à un résultat. Pour être artiste, faut-il suivre un mode d'emploi ? N'y a-t-il pas plutôt de la spontanéité créatrice qui serait sans loi et donc impossible à conceptualiser ? L'inspiration, le génie ne s'apprennent pas. Ils sont là. Aristote disait qu' " il n'y a point de génie sans grain de folie". Et ce grain de folie est par définition sans norme, soumis à aucune règle. L'artiste peut en revanche, apprendre des savoirs faire. Il n'y pas de musicien sans harmonie ni d'écrivain sans règles de syntaxe car la liberté elle-même n'est pas sans règles. Mais ces normes, bien que mettant des obstacles à la création entièrement libre, ne donnent pas lieu à des lois esthétiques. Et donc l'Art est une forme de liberté avec des normes techniques mais pas plastiques.
Nous voici donc face à la notion du "beau". Est-ce subjectif (dans le regard) ou transcendant (peut-on le définir ? ) ? La beauté peut désigner un rapport d'harmonie qui se rencontre dans l'objet mais également un sentiment de plénitude, d'unité. Notre jugement du "beau" peut donc se placer d'un point de vue des normes esthétiques de la société ou  de notre sentiment profond à juger ce qui nous plaît et ce qui nous déplaît selon les goûts propres à chacun. De ce fait, et parce qu'on a tous des ressentis différents, personne n'a le droit de dégrader une oeuvre sous prétexte qu'elle est à ses yeux immorale, puisqu'un autre individu peut très bien y voir autre chose, aller plus loin que la simple représentation d'un objet.
Et d'ailleurs, l'oeuvre d'art n'a pas de compte à rendre à la morale. L' Art se produit à l'écart des normes et des valeurs de l'activité humaine puisqu'il a lui-même ses propres valeurs.
Comment peut-on donc juger une oeuvre d'art ? Est-ce le "beau" ? Est-ce ce que l'artiste a ressenti ? Est-ce ce que nous ressentons en l'observant ? Dans ce cas, n'est-il pas plus judicieux d'écouter plusieurs avis et ressentis ? Si cette oeuvre nous déplaît, alors pourquoi certaines personnes l'aiment ? Que ressentent-elles en la regardant ?  Que voient-elles que nous n'arrivons pas à voir ? Que comprennent-elles que nous ne comprenons pas ? Libre à  nous de faire notre propre jugement mais même si la production artistique n'est pas à notre goût, nous n'avons aucun droit dessus. Dégrader une oeuvre qui nous a choqué ou déplu c'est comme frapper une personne qui n'a pas le même avis que nous. C'est inacceptable.
Le but d'une oeuvre d'art est-il de plaire ? un désir de communication ? Est-ce que l'artiste crée par plaisir ou pour faire plaisir? Le plaisir seul est trop lié à un sentiment pour expliquer l'Art. Mais il semble certain que l'Art peut également déplaire, irriter, tourmenter, révolter. Il ne s'agit plus, à travers une oeuvre, de juste éprouver du plaisir ou non, de trouver de la beauté ou de la laideur. L'Art est beaucoup plus poussé. Il doit provoquer une réaction, indéfinissable en quelques lignes car très diversifiée. Dans tous les cas, nous devons respecter l'oeuvre et son artiste quelque soit le sentiment que nous avons ressenti face à la production artistique.
Kant dans son analyse de l'Art expliquait que la chose représentée importe peu, elle n'est qu'un prétexte. Rembrandt a peint une carcasse de bœuf, la chose est laide mais la façon de la peindre est belle.
Le sujet de l'Art ne peut se développer pleinement en un simple article mais les réflexions présentées ici peuvent peut-être permettre de regarder plus loin dans une oeuvre d'art que le simple objet qu'elle représente et ainsi susciter en nous des sentiments beaucoup plus profonds. La prochaine fois que vous serez face à des productions artistiques qui vous paraissent être tout sauf de l'Art, prenez le temps de chercher plus loin, de comprendre l'artiste, de laisser une chance à votre imagination de ne plus se freiner à des conventions.

Je conclurai cet article par une citation de Bergson  : " Qu'est-ce que l'artiste ? C'est un homme qui voit mieux que les autres, car il regarde la réalité nue sans voiles. Voir avec des yeux de peintre, c'est voir mieux que le commun des mortels. Lorsque nous regardons un objet, d’habitude, nous ne le voyons pas ; parce que ce que nous voyons, ce sont des signes conventionnels qui nous permettent de reconnaître l'objet et de le distinguer pratiquement d'un autre, pour la commodité de la vie. Mais celui qui mettra le feu à toutes ces conventions, celui qui méprisera l'usage pratique et les commodités de la vie et s'efforcera de voir directement la réalité même, sans rien interposer entre elle et lui, celui-là sera un artiste. "

C.

A voir : exposition de Paul McCarthy "Chocolate Factory" du 25 octobre 2014 au 4 janvier 2015 dans les espaces rénovés de la Monnaie de Paris (accès libre de 11h à 23h)


lundi 20 octobre 2014

Faites vos jeux !

J'entends de plus en plus de gens se plaindre de problèmes financiers !
Quel rapport avons-nous avec l'argent ? N’est-il pas devenu le but de notre vie ? Gagner plus et encore plus mais pour quelle raison ? Pour consommer, pour passer son temps à courir après l’appât…! Pour avoir un compte bien rempli ? Mais qu'en faisons-nous ? Est-ce qu’ il comble nos manques ?
Bien sur, il nous permet de tout acheter, c'est d’ailleurs sa seule utilité. Mais répond-il à nos vrais besoins ? 
Il y a ceux qui dépensent sans compter, sans même se soucier, et ceux qui comptent leurs sous et qui attendent que les autres payent pour eux….
Peu importe si l'un ou l'autre a raison, ce qui est par contre intéressant de relever, c'est que pour la plupart des cas, celui qui donne, qui offre, qui paye n’est pas en manque et pourtant si vous comparez, vous serez surpris de vous apercevoir que cette catégorie d’individu ne gagne guère plus que vous !
Par contre celui, qui hésitera, par peur de manquer, de ne plus avoir, de perdre, se retrouvera généralement dans des situations d'échec financier ou tellement radin, que ses amis seront rares…
En lâchant l'importance de l'argent, vous le transformez en moyen et non en but.
N’est-ce pas plus motivant, si notre but est de faire ce qu’ il nous plait et d'en vivre ?
Mais ensuite me direz-vous, cela ne suffit pas ! Il faut bien payer les factures, se nourrir …et voilà nous y revenons…l’argent ne doit pas et ne peut pas être un but.
Nous devons réapprendre à agir pour une réussite personnelle, sans s’interroger si notre activité va nous rapporter !
Et c’est là, que enfin, l'argent prend toute sa dimension, il viendra appuyer votre vie comme un compagnon de réussite, il rendra meilleurs votre confort et votre partage avec autrui…
Mais en aucun cas il ne peut être celui qui fera de vous un homme heureux , soyez-en certain....Ne vous faites pas avoir par les apparences, elles sont flatteuses et trompeuses. Lorsque vous êtes nus devant votre miroir l’argent ne peut rien faire pour vous.
Lui donner autant d'importance appauvrit l'Homme dans ce qu'il a de plus beau, sa création. Vous êtes le dessinateur du décors de votre vie. Vous devriez commencer à  visualiser votre monde et quitter vos peurs…Lorsque vous choisissez d'agir selon une intention juste alors les moyens dont vous avez besoin sont là ! Comme par enchantement… comme un cadeau, comme un ami qui vient vous soutenir.
Mais attention, vous devez être acteur et non passif.
Si vous voulez être peintre et que vous ne produisez aucune toile vous pouvez attendre longtemps! C'est seulement en allant vers votre intention que le reste suit…



L.Lesage

samedi 18 octobre 2014

Un petit aperçu : Piano Gare du Nord Paris

Piano Gare !



Au milieu des jingles SNCF, des bruits de valise, des gens qui courent, quelques personnes, yeux grands ouverts et oreilles attentives s'arrêtent devant un piano. Quelqu'un ose se prêter au jeu et s'installe sur le tabouret. Pianotant un petit air, il sent le stress des départs s'éloigner. La foule prend un peu de temps pour écouter. Et c'est finalement, le sourire aux lèvres que les passagers s'en vont rejoindre les quais. L'histoire d'un instant, plus de différences, plus de barrières, plus de course à la montre, les aiguilles des horloges se sont immobilisées . Un piano a rassemblé le monde. La musique adoucit les moeurs.

Inspirée par nos voisins britanniques, la SNCF a installé dans 100 gares de France, des pianos accessibles et gratuits pour toute personne désireuse de jouer quelques notes en attendant le train. On félicite cette initiative !

Devant le succès de ce projet, la SNCF lance un concours. Il suffit de se filmer en train de jouer sur un piano dans une des gares et de s'inscrire avant le 15 mars 2015. De nombreux lots sont à gagner, entre autre un piano Yamaha.

Pour plus d'informations : http://www.sncf.com/fr/actualite/concours-piano-en-gare

C.


lundi 13 octobre 2014

A vos postes !

La plupart des gens, regarde le monde à travers les médias et pour la majorité d'entre eux se réfère au journal de 19h30. Malheureusement, les sujets sont de plus en plus catastrophiques.
Je ne m’oppose pas aux Informations, elles sont nécessaires, elles permettent d'échanger nos points de vue, d’appréhender nos différences, de cultiver les connaissances. Elles ont même dans d'autres circonstances sauvées des vies.
Mais qu’en est-il réellement?
Ne sommes-nous pas livrer à des horreurs qui nous dépassent , ne subissons-nous pas les faits divers et les guerres ?
Les chaînes de télévision ne déploient-elles pas tous leurs moyens pour assurer l’événement qui fera le plus d 'audience, l'info terrible qui fera trembler le téléspectateur et le rendra addicte de l'info qui intensifie les peurs !
Je me demande dans quel but nous acceptons de regarder des crimes contre l'humanité en restant confortablement assis dans notre fauteuil ?
Avons-nous encore besoin en 2014 de vivre par procuration la violence, les destructions et les conflits pour exister ? Notre quotidien est-il si vide pour accepter de nous rincer l’œil ainsi ?
Est-il convenable de regarder chaque jour une partie du monde se détruire et de ne rien faire ?
Par notre acceptation d'observateur passif nous entretenons, développons et donnons de l'importance à des minorités. Nous amplifions le phénomène, nous devenons craintifs et méfiants.
Ne laissons pas les médias nous imposer une vision du monde néfaste et polluante.
Nous attisons les peurs et les conflits en tolérant ces masses d’informations qui circulent dans les foyers du monde entier.
Soyez vigilants et prenez la décision de savoir ce qu’il se passe sans subir les points de vue dramatiques.
Il est bien évident que les conflits armés, les armes chimiques, la pauvreté, les épidémies, les famines, les massacres, les exécutions, les conflits religieux, la pollution, les exploitations, les profits, les exterminations, sont à l'heure d'aujourd'hui complètement dépassés et ne devraient absolument plus exister.
Nous devons arrêter de leur donner de l'importance et être certain que tout cela va cesser. Ne soyez plus passifs mais actifs, ne rentrez pas en guerre, ce serait reproduire le schéma que je nous souhaite de quitter , mais, signifiez votre volonté d'aller vers un monde meilleur en agissant en Hommes meilleurs.
Les peuples ont déjà tellement subi de massacres, d'exodes, d’exterminations, et j en passe…n'avons-nous pas appris ?
Que vous en soyez conscients ou pas, nous avons tous, dans notre héritage familial, de très loin ou de très près, connu la souffrance et l'injustice.
Nous devons chercher en nous la résolution des conflits.
Personne ne souffre plus qu’un autre, nous souffrons, tout simplement.
Arrêtons de croire que la responsabilité est à l’extérieur de nous et que la vengeance nous guérit, au contraire, elle ne fait que prolonger, sur les descendants, la souffrance.
Choisissez de focaliser votre attention sur les zones bénéfiques. Créez et construisez en accord avec la Terre et les êtres vivants . Cherchez la beauté dans les différences et soyez bienveillants.
Nous sommes tellement plus nombreux à vouloir la Paix…
           

L.Lesage

samedi 11 octobre 2014

Brigitte Fontaine - Prohibition (clip officiel)

Portrait de l'artiste en déshabillé de soie



Il y a des artistes qui nous touchent particulièrement, qui nous donnent envie de lire et relire leurs ouvrages, d'écouter en boucle une musique, de partager à haute voix des mots, de prendre le temps de vivre et de profiter de chaque petit détail.
C'est mon cas pour Brigitte Fontaine. J'ai pensé nécessaire de lui consacrer un article.
Pour ceux qui n'ont qu'une vague idée de cette artiste, Brigitte Fontaine est une auteur-compositeur-interprète, comédienne et dramaturge française née en 1827, 2043 ou 1939 selon l'inspiration du moment.
Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus, je vous invite à lire son roman "Portrait de l'artiste en déshabillé de soie".
Tout commence par une description des plus explicites "Je mesure un mètre soixante-neuf, je suis bourrée d'alexandrins et de séries noires, je suis une femelle francophone de race blanche." ; une mise en bouche pour cet ouvrage qui parle de ses coups de gueule, ses pensées sur l'amour, la mort, le monde, la beauté de la vie, ses peurs, le temps qui passe, la mélancolie.
Brigitte Fontaine ne rentre pas dans une case. Elle est tout à la fois : en colère, fragile, romantique, cynique, poétique, joyeuse, nostalgique, enfantine.
Dans ce roman, on apprend à la connaître à travers ses pensées de tous les jours, dans des moments joyeux et d'autres plus sombres.
Elle m'a ému, fait rire, fait réfléchir et a partagé une passerelle d'espoir "Il y a sûrement un cheval volant dans le coin. Il suffit de le chercher."
Au final, entre poésie et réflexions plus brutes, on se sent bien en fermant ce livre et on ne le range pas car on le rouvrira bientôt, c'est sûr.
Et comme elle le dit dans sa dernière page "Il n'y pas de conclusion. Même pas de commencement. Tout est là comme toujours. Mais quelque chose s'est produit.

Prochain roman : "Les hommes préfèrent les hommes", sortie prévue début Novembre.

C.

dimanche 5 octobre 2014

Pour vous lecteurs

Pour vous lecteurs,
A l'heure d'aujourd'hui nous nous entendons tous, quelque soit notre milieu socio-culturel pour dire haut et fort que rien ne va plus. Il est certain qu’à la vue des médias tout fout le camp et que les horreurs ne font qu'augmenter.
Nous sommes donc en droit de nous inquiéter sur l'avenir de l'humanité si rien ne bouge. Nous devons à toute évidence changer certains points de vue pour que l'Homme puisse se transformer et créer un monde nouveau basé sur d'autres valeurs que le profit, la destruction et la consommation.
Nous sommes autant responsables que tout autre, de la direction que la société a accepté de prendre.
C'est pourquoi nous devons, dès à présent, chercher des moyens objectifs et réalistes pour atteindre une existence semblable à la grandeur du nom de "HOMME".
Nous devons prendre en main notre direction humaine. On ne pourra pas changer du jour au lendemain ce que nous avons mis des siècles à bâtir, mais nous devons bien commencer un jour, alors il est temps de se réveiller.
Il ne s'agira pas, tout au long des semaines de publication, de seulement dénoncer, ce serait une perte de temps et vous prendre pour des idiots! Nous savons déjà ce qui ne va pas ! Mais plutôt de proposer des solutions à nos conflits.
Je m'attarderai sur les points forts de l'actualité, si ils me semblent pertinents, pour aborder des fondamentaux.
Je m'inspirerai du quotidien pour laisser émerger les besoins simples de la vie, qui nous font défaut.
Je réfléchirai avec vous sur une existence nouvelle basée sur la dimension individuelle.
Et je répondrai à vos questions et réflexions, qui viendront nourrir mes propres pensées.
Je ne ferai force à aucun parti politique et n’appuierai aucune religion.
Je pars du postulat  que l'individu à en lui toute la capacité pour devenir son propre chef.

Alors, à la semaine prochaine avec cette fois, le début d'une grande histoire, la nôtre…

L.Lesage






Dans la peau de John Malkovich..

Quel meilleur thème pour ouvrir le bal du Giornalino que de parler de la nouvelle idée de John Malkovich, acteur aux rôles dans des domaines toujours différents et à la voix prenante ! Cette fois-ci, il a décidé de revisiter des photos célèbres et de se mettre dans la peau des autres. De Picasso à Marilyn Monroe en passant par Dali et Hitchock, je vous laisse admirer le résultat :

Albert Watson  Alfred Hitchcock, et une oie (1973)

Alberto Korda  Che Guevara (1960)

Andy Warhol  Auto-portrait (1986)

Annie Leibovitz  John Lennon et Yoko Ono (1980)

Arthur Sasse  Albert Einstein (1951)

Bert Stern  Marilyn Monroe (1962)

David Bailey  Mick Jagger, “Fur Hood” (1964)

Diane Arbus  Des jumelles, Roselle, New Jersey (1967)

Dorothea Lange  Une mère et ses enfants, immigrés. Nipomo. Californie (1936)

Herb Ritts  Jack Nicholson, Le Joker, Londres (1988)

Pablo Picasso

Philippe Halsman  Salvador Dalí (1954)

Pierre et Gilles  Jean Paul Gaultier (1990)
article de C.

Introduction à la culture

"La culture, c'est ce qui reste quand on a tout oublié. " (attribué à Edouard Herriot)

La culture se transmet de génération en génération, elle touche le passé, le présent, le futur et en est d'autant plus indispensable.
L'œuvre d'art est la réalisation de la pensée, et à ce titre on peut identifier trois grandes finalités de l'œuvre d'art :
  • La beauté.
  • La vérité.
  • Le bien.
On reconnaît les trois grands idéaux philosophiques platoniciens : le Beau, le Vrai, le Bien. L'artiste peut se contenter de rechercher la beauté, la satisfaction esthétique (satisfaction des sens). Mais les sens sont difficilement séparables de l'esprit, et la satisfaction esthétique peut découler du dévoilement d'une vérité (satisfaction intellectuelle) ou d'une mise en scène de nos idéaux éthiques, religieux ou politiques (satisfaction morale).

Dans la rubrique Culture, je parlerai des nouveautés culturelles et artistiques du moment et je mettrai également en avant les possibilités d'y accéder (agenda des activités culturelles gratuites et accessibles à tous) car chacun peut si il le désire s'épanouir culturellement et donc intellectuellement, socialement... Sans culture, la vie serait bien triste.

C.