dimanche 23 novembre 2014

Savoir, mais pourquoi ?

Je souhaite connaitre votre opinion !


Pensez-vous que l'Education nationale doit être reformée ?

Quels changements sont pour vous prioritaires ?

Pensez-vous que la prise en compte et le développement du corps soit vital ?

Pensez-vous que nous pouvons changer les choses ?

Merci pour votre participation, les réponses seront ensuite rassemblées et publiées…

A vos claviers !!!!


L.Lesage

Peut-on envisager le futur quand le passé est trop présent?

Peut-on envisager le futur quand le passé est trop présent ? Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ? La notion de temps y est essentiellement présente mais elle entraîne également une réflexion sur l'Histoire considérant qu'il ne s'agit pas seulement du passé et de l'avenir d'un individu mais aussi de ceux d'un peuple et surtout de mémoire.
Faut-il penser que l'instauration de l'un (l'avenir) suppose la négation de l'autre (le passé) ? Comment un avenir est-il possible si le passé insiste, obsède aussi bien une personne qu'un peuple ? N'y a-t-il d'à-venir que si rien n'a passé, n'est passé ?
Pour entrer dans le développement du sujet, je vais ressortir mes cours de Philo de Terminale L qui ont gardé une place bien précieuse sur mon étagère !

En ce qui concerne l'Histoire d'un peuple, il est vrai et incontestable que la mémoire de ce qu'il s'est passé doit nous empêcher de reproduire les mêmes erreurs. En même temps, cette phrase peut aussi être valable pour l'individu seul.

Règle 1 : Ne pas reproduire les erreurs du passé et pour cela les garder dans un coin de la tête malgré tout...

Saint Augustin disait qu'il n'y a que le présent du passé, le présent du présent et le présent de l'avenir. Il n'y a donc d'après lui ni passé, ni présent et ni avenir. Par conséquent, l'avenir, mon avenir est toujours celui d'un présent, d'un sujet qui pose ce présent uniquement car il a posé un passé. Bref, l'oubli du passé, pour un peuple ou un individu, serait la perte du sens de son présent et encore plus de son avenir. Mais il ne faut pas faire l'erreur de fixer l'essence du passé qui substituerait de façon immuable car cela détruirait le présent et interdirait l'avenir.

Règle 2 : Ne contaminez pas votre présent et votre avenir. Il faut pour cela réussir à se détacher du passé.

Pour Nietzsche, se souvenir n'est pas bien ou mal en soi. Trop de passé tue la vie, trop peu de passé aussi. Il faut apprendre à doser son passé par rapport à son présent pour espérer un avenir comme on le désire. Il faut accepter son passé sans qu'il nous écrase. Freud et Bergson pensent que notre passé est là que nous le voulions ou pas. Le présent est plein de passé qui ne passe pas, ce qui joue sur nos affects et nos visions du monde.

Règle 3 :Acceptez le passé, ne le niez pas et en l'acceptant, en acceptant le fait que ce passé vous a construit, laissez la place au présent et au futur.

Pour conclure à cette petite réflexion, je dirai qu'il est inutile de refouler notre passé car il est là et sera toujours là. Mais ce qui est passé doit rester passé. En d'autres termes, laissons le dans une petite place de notre mémoire, pour éviter de reproduire des erreurs, pour comprendre pourquoi on ressent les choses mais surtout, surtout ne le laissez pas contaminez le présent. Chaque temps doit être à sa place. Le passé a fait son temps, il n'a plus sa place dans le présent sinon le présent n'aura jamais de place et l'avenir ne sera que le passé envahissant. Laissez une chance à votre avenir en prenant soin du présent (qui deviendra de beaux souvenirs pour le passé) et en laissant le passé là où il est. On n'oublie pas par contre on ne vit pas au passé mais au présent.

C.

lundi 3 novembre 2014

Faites vos jeux ! (suite)

Il s'agit cette semaine, de revenir très rapidement sur la notion de l'argent dans notre société et surtout de faire une petite introduction aux thèmes que je souhaite aborder avec vous à partir de la semaine prochaine.

Il est de plus en plus navrant d'entendre nos décideurs répondre à des impasses de société par des enveloppes… et de se plaindre que les caisses sont vides ?
Comme si l'argent pouvait tout résoudre même la bêtise !
Maints problèmes de notre société pourraient être réglés avec le vrai souhait de nous rendre autonome et de ce fait Homme libre .
Mais à chaque solution proposée par les politiques, l'Homme est un peu plus esclave de règles gouvernées par l'argent.
L'Etat demande et ponctionne de plus en plus, nous sommes devenus les fourmis travaillant pour la reine ! Quand on pense qu’avec l'Euro, la vie a considérablement augmenté et que les salaires minimums sont restés identiques…c'est inacceptable… comment rendre un peuple heureux quand un gouvernement l'alourdit à chaque pas !
Vous rendez-vous compte que nous sacrifions nos plus belles années pour les caisses de l'Etat!!! Et que reste-il quand l'âge de la retraite arrive??? Pas grand chose et je suis au regret de l'écrire mais dans quelques années nous pourrons nous asseoir sur les pensions…les allocations créent et entretiennent les fraudes, les administrations d'Etat sont devenues des récolteurs de fric, la santé préfère cautionner et enrichir les firmes pharmaceutiques, l'Education est complètement dépassée et formate nos enfants à être des moutons, les industries polluantes payent pour détruire la planète et j'en passe…c'est un labyrinthe sans issue duquel nous devons sortir !
Les solutions existent, seulement, il faudrait y voir l'intérêt du monde et non l'intérêt égocentrique du pouvoir dans tout les sens du terme.
Je reviendrai sur les points suivant : l'Education, la santé, le chômage, les retraites…l'environnement, l’émigration…l'agriculture, l’énergie, l'activité économique…et vous proposerai de réfléchir ensemble sur les solutions possibles…
Nous avons tout articulé sur un rapport rentabilité, bénéfice au service des monopoles…
Notre raison d'être pour les pouvoirs est combien nous rapportons ?
Il est de notre devoir de changer ce fonctionnement, et pour commencer nous devrions, et j'en reviens au but, nous interroger sur ce qui au fond de nous a du sens.
Qu est ce qui fait qu’ à notre réveil nous sommes heureux de vivre, d'aller de l'avant et d'accompagner le monde dans son développement ?
Les pouvoirs nous gouvernent parceque nous les laissons nous gouverner, il ne s'agit pas de rébellion mais de libre arbitre, dans le respect des règles de l'union paisible.
Il nous faut revenir à l'essentiel, celui d'être un Homme rassemblé et attentif aux décisions qu’il prend chaque jour et à ses impacts sur le reste de l'environnement…nous sommes constamment en mouvement, alors prenez en main la direction de ce monde en agissant dans votre vie pour que l'argent ne soit plus votre centre d'intérêt principal…si vous lâchez l'importance de l'argent alors les manipulateurs de masse n'auront plus de sens…


L.Lesage

Quand le téléphone coupe la communication... ("La Mort de la Conversation" photographies de Babycakes Romero)


Quel paradoxe de dire que le téléphone portable (dont l'utilité principale est l'échange) coupe la communication ! C'est ce qu'a voulu nous montrer Babycakes Romero, street-photographe, slamer, journaliste et universitaire londonien, à travers une série de douze images en noir et blanc. Le titre de cette série est " The Death of Conversation", soit "La Mort de la Conversation".

Il a ainsi photographié des tranches de vie urbaine montrant des couples, des amis, des voyageurs, des collègues, plus absorbés par leurs téléphones que par leur entourage.



Selon l'artiste, le portable tue la conversation .



En ressort l'ultra-connexion, la sur-communication, l'hyper-médiatisation de nos vies et de notre rapport au monde. En effet, qui ne s'est pas retrouvé un jour dans ce genre de situation, obnubilé par son téléphone alors que des personnes sont à côté ou au contraire, se sentant bien seul à côté d'un ami qui regarde sans cesse son portable plutôt que de tenir une discussion réelle.
Le lien social se dissout. Le moment présent n'importe plus. Les personnes se retrouvent déconnectés les uns aux autres mais bien connectées à leur mobile.


Babycakes Romero a voulu montrer le caractère invasif de ces appareils dans nos vies, l'obsession pour notre smartphone. Cachés derrière l'écran, on fuit le monde réel, on abandonne la conversation et les contacts humains pourtant si importants.


Jacques Salomé (psychosociologue et écrivain)a dit un jour "Nous sommes pour la plupart d'entre nous, des infirmes de la communication." et bien, c'est hélas une triste vérité.
Alors la prochaine fois que vous êtes en compagnie d'autres personnes, prenez le temps de profiter de ce contact humain. Ne vous réfugiez plus derrière votre petit écran. D'une part, par politesse, car ce n'est pas agréable pour la personne en face de vous mais aussi pour communiquer et vivre le moment tel qu'il s'offre à vous. Les réseaux sociaux, les sms, les mails ne valent pas une bonne discussion, un sourire, des expressions.



site de Babycakes Romero : babycakesromero.com


C.

samedi 1 novembre 2014

Nino Ferrer - Le telephone

Agenda culturel

Pour lancer notre agenda culturel hebdomadaire, nous recherchons des salles, des bars, des locaux, des associations qui souhaiteraient se mettre en partenariat avec Le Giornalino.
Le principe est simple, il suffira de nous envoyer par mail chaque événement ( des jams, des concerts, des rencontres musicales, littéraires, des expositions etc... il faut que ça soit gratuit) et nous le publierons dans notre agenda culturel tous les lundis !

Amis lecteurs, faites tourner l'information !

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l'adresse trovesattic@gmail.com .

Bon lundi !

article de C.